Sur la marge de l’an une larme a coulé
De cercle en cercle en cercle une larme encerclée
A déposé sa plainte au creux de la fontaine
Qu’elle anime à l’écho silencieux de sa peine
Pour que l’Âne du Temps soit un peu mieux bâté
Il faut qu’à ce bassin il aille se bâfrer
Qu’il s’abreuve sans fin des instants qui reposent
Aux abonnés absents de la beauté des choses
Mais la Bête du Temps a tant bu que gavée
Ivre morte à craquer sa panse a explosé
Les larmes libérées du monstrueux empire
L’ont ridiculisé dans un éclat de rire
Novembre 2001
Ce poème a été mis en scène par Alexis Djakeli dans le spectacle Boomerang.
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