L'option théâtre du lycée Truffaut ne chôme pas. La création 2009 poursuit son petit bonhomme de chemin. Le spectacle a même trouvé son nom. Ce sera :
“Et je chancelle entre désir et jouissance
Et dans la jouissance implore le désir”
Et dans la jouissance implore le désir”
Qui n’a jamais souhaité obtenir ce qu’il n’aura jamais ? Qui n’a jamais rêvé en secret de redevenir jeune, d’être riche et célèbre, de disposer de toutes ces belles jeunes femmes (ou hommes) tellement désirables ? Qui n’a jamais aspiré à satisfaire tous ses désirs, enfin libéré de l’éternelle frustration humaine ? Qui n’aimerait se sentir comblé d’une jouissance absolue, et respirer alors dans la paix de soi ? Qui n’a jamais masqué ses plus égocentriques convoitises derrière le paravent de nobles aspirations ? Qui ne serait pas prêt à vendre son âme au diable si l’irréalisable pouvait se réaliser ? Qui n’a jamais été Faust un jour ou l’autre ?
Parce que nous sommes au théâtre, l’informulable prend forme.
Et ce que nous voyons sous nos yeux, c’est l’Homme. Sans cesse tiraillé entre le bien et le mal (on y mettra derrière toutes les religions qu’on voudra, avec ou sans dieux), pantin grotesque et pathétique séduit de son plein gré par les artifices les plus éculés, les gourous les plus grossièrement prometteurs, voici l’Homme. Ridicule, tellement ridicule. Et parfois aussi tellement beau dans sa danse contre ce qu’il est.
Qu’il est aisé de le mener par le bout du nez, ce Faust qui crève d’insatisfaction, se dit Méphistophélès (mieux vaut donner un autre nom que le sien à cette part de soi qui dérange) qui, comme chacun sait, gouverne le monde parce que le monde ne rêvera jamais que de ce qu’il n’a pas, finalement prêt à toutes les compromissions derrière ce masque de pureté auquel il ne croit même plus lui-même !
Il fallait un cobaye à l’expérience, ce fut Faust. Il fallait un public au théâtre…
Mais maintenant ça suffit ! Ces histoires sans queue ni tête vous ont assez fait perdre votre temps. Revenons à des choses plus sérieuses. Commençons par fermer le théâtre, on y verra plus clair.
Et ce que nous voyons sous nos yeux, c’est l’Homme. Sans cesse tiraillé entre le bien et le mal (on y mettra derrière toutes les religions qu’on voudra, avec ou sans dieux), pantin grotesque et pathétique séduit de son plein gré par les artifices les plus éculés, les gourous les plus grossièrement prometteurs, voici l’Homme. Ridicule, tellement ridicule. Et parfois aussi tellement beau dans sa danse contre ce qu’il est.
Qu’il est aisé de le mener par le bout du nez, ce Faust qui crève d’insatisfaction, se dit Méphistophélès (mieux vaut donner un autre nom que le sien à cette part de soi qui dérange) qui, comme chacun sait, gouverne le monde parce que le monde ne rêvera jamais que de ce qu’il n’a pas, finalement prêt à toutes les compromissions derrière ce masque de pureté auquel il ne croit même plus lui-même !
Il fallait un cobaye à l’expérience, ce fut Faust. Il fallait un public au théâtre…
Mais maintenant ça suffit ! Ces histoires sans queue ni tête vous ont assez fait perdre votre temps. Revenons à des choses plus sérieuses. Commençons par fermer le théâtre, on y verra plus clair.

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