mercredi 18 février 2009

Plus que quelques jours à la médiathèque...

... pour aller voir l'exposition des peintures d'Alexis Djakeli. Les oeuvres y sont exposées jusqu'à samedi. Ne tardez pour y aller faire un tour ! En revanche, les oeuvres installées à l'office de tourisme seront visibles jusqu'au 21 mars. Et, s'il en était besoin, pour vous donner envie d'aller visiter cettte double exposition, voici l'article paru dans Ouest-France le jeudi 12 février :

Saint-Hilaire-de-Riez

Alexis Djakeli dévoile sa peinture
à la médiathèque


Alexis Djakeli, peintre, metteur en scène et comédien

L'exposition « Guetteur d'ombre » présente l'œuvre picturale d'Alexis Djakeli à la médiathèque de Saint-Hilaire. Le vernissage a eu lieu samedi.


Les origines de l'artiste

Bien que né à Paris au début des années 60, Alexis Djakeli est d'origine Géorgienne par ses parents. La famille retourne rapidement dans cette partie de l'Union Soviétique et le jeune Alexis poursuit ses études à Tbilissi. Il commence à pratiquer la peinture et la sculpture, mais il interrompt ses travaux en 1980 à son entrée au conservatoire. Mécontent de son travail il détruira toutes ses œuvres, une centaine de toiles et une vingtaine de sculptures. Il suit pendant sept années les cours du conservatoire, mais en suivant une formation de comédien, puis de metteur en scène.
Retour en France
Après avoir dirigé plusieurs théâtres et tourné dans plusieurs films, il regagne la France avec sa famille et s'installe à Saint-Nazaire. Poursuivant ses activités de mises en scène, il crée la troupe Presto Andante. Il retourne en Géorgie en 2004, pour effectuer une saison comme metteur en scène invité du Théâtre libre de Tbilissi. En 2005, revenu en France, il intervient dans l'option théâtre du lycée Truffaut de Challans. Il crée encore des spectacles et la compagnie du Cri, à Angers, monte d'autres pièces au théâtre Sphinx à Nantes. Parallèlement il se remet à la peinture.
Les œuvres exposées
Il travaille l'acrylique, mais également à l'huile, sur toiles et sur panneaux de bois. Djakeli peint des visages, surtout, à peine marqués, comme esquissés, mais très colorés. Certains font penser au Cri, de Munch. Il semble qu'une souffrance s'exprime. Ses œuvres ne portent pas de titre, elles sont simplement numérotées. « C'est à celui qui regarde de trouver dans son imagination une signification à l'œuvre ». On ne voit pas de signature, « en fait je signe derrière, pour ne pas cacher l'œuvre ».

Jusqu'au 21 février à la Médiathèque, 02 51 60 27 89, et du 31 janvier au 21 mars à l'office de tourisme de Sion, 02 51 54 31 97. Contact : Bruno Bonte, responsable du service culturel au 02 51 59 94 03

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