- Dis, quand viendra le jour aux fleurs de mimosa ?
Et l’envol irisé des doux flocons de miel
Sera-t-il ordonné sur la portée du ciel
Enchanté de l’arpège ineffablement là ?
- Nul jour, nulle portée ; de l’ineffable, non !
Cherche au-delà des cris du monde qui redoublent,
Hérissements tordus de son trop-plein de trouble,
Et l’arpège apaisé s’écrira de son nom.
- Verrai-je enfin la ligne épurée de sa gangue,
Extirpée de ces cris, démêlée de sa nuit ?
Trouverai-je la voie pour l’apprivoiser, puis
Rire - RIRE - à l’éclat du trait qui se fait langue ?
- Et pourquoi la chercher puisque tu l’as déjà,
Maintenant. Qu’attends-tu du passage de l’ange ?
Etouffe le chaos, c’est ta voix qui te venge,
Nos mots l’ont exhalé, le chant du mimosa :
Tu le savais, l’enfin désenchevêtrement.
jeudi 9 août 2007
Désenchevêtrement
Octobre 2004
Rubriques : poésie
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