jeudi 9 août 2007

Désenchevêtrement

- Dis, quand viendra le jour aux fleurs de mimosa ?
    Et l’envol irisé des doux flocons de miel
    Sera-t-il ordonné sur la portée du ciel
    Enchanté de l’arpège ineffablement là ?

- Nul jour, nulle portée ; de l’ineffable, non !
    Cherche au-delà des cris du monde qui redoublent,
    Hérissements tordus de son trop-plein de trouble,
    Et l’arpège apaisé s’écrira de son nom.

- Verrai-je enfin la ligne épurée de sa gangue,
    Extirpée de ces cris, démêlée de sa nuit ?
    Trouverai-je la voie pour l’apprivoiser, puis
    Rire - RIRE - à l’éclat du trait qui se fait langue ?

- Et pourquoi la chercher puisque tu l’as déjà,
    Maintenant. Qu’attends-tu du passage de l’ange ?
    Etouffe le chaos, c’est ta voix qui te venge,
    Nos mots l’ont exhalé, le chant du mimosa :

    Tu le savais, l’enfin désenchevêtrement.

Octobre 2004

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