lundi 30 mars 2009

Bientôt les représentations de TrufFaust

Tous à vos agendas !

Le spectacle de l'option théâtre du lycée Truffaut va bientôt être joué. Ne ratez surtout pas l'événement !
  • Ile d’Yeu – Port-Joinville (chapiteau) - générale le vendredi 3 avril à 20.30
  • Challans - lycée François-Truffaut - Jeudi 23 avril, vendredi 24 avril, samedi 25 avril à 21.30
  • Saint-Gilles-Croix-de-Vie - La Conserverie - Mardi 28 avril - 14.30 (représentation scolaire)
  • Noirmoutier - Les Salorges - mercredi 29 avril - 20.30
  • Saint-Hilaire-de-Riez - La Baritaudière - Jeudi 30 avril - 21.30
TrufFaust, c'est quoi au juste...

De racines allemandes, le mythe de Faust est incroyablement fécond. Le docteur a inspiré musiciens, librettistes, peintres, cinéastes, écrivains… qui se sont approprié le mythe. Les versions sont nombreuses et celle de Goethe n’est pas des moindres. La nôtre raconte l’histoire de ce vieux savant en quête d’absolu qui, désespérant de l’atteindre, appelle les esprits à son aide. Méphistophélès propose au docteur la jeunesse et l’amour en échange de son âme. L’amour, c’est la douce et pure Marguerite. Suffira-t-elle à apaiser la soif de cet homme à qui tout est offert…
Qui n’a jamais aspiré à satisfaire tous ses désirs, enfin libéré de l’éternelle frustration humaine ? Qui n’a jamais rêvé en secret de redevenir jeune, d’être riche et célèbre, de disposer de toutes ces belles jeunes femmes (ou hommes) tellement désirables ? Qui n’aimerait se sentir comblé d’une jouissance absolue, et respirer alors dans la paix de soi ? Qui ne serait pas prêt à vendre son âme au diable si l’irréalisable pouvait se réaliser ? Qui n’a jamais été Faust un jour ou l’autre ?
Parce que nous sommes au théâtre, l’informulable prend forme.
Et ce que nous voyons sous nos yeux, c’est l’Homme. Sans cesse tiraillé entre le bien et le mal (on y mettra derrière toutes les religions qu’on voudra, avec ou sans dieux), pantin grotesque et pathétique séduit de son plein gré par les artifices les plus éculés, les gourous les plus grossièrement prometteurs, voici l’Homme. Ridicule, tellement ridicule. Et parfois aussi tellement beau dans sa danse contre ce qu’il est.
Qu’il est aisé de le mener par le bout du nez, ce Faust qui crève d’insatisfaction, se dit Méphistophélès (mieux vaut donner un autre nom que le sien à cette part de soi qui dérange) qui, comme chacun sait, gouverne le monde parce que le monde ne rêvera jamais que de ce qu’il n’a pas, finalement prêt à toutes les compromissions derrière ce masque de pureté auquel il ne croit même plus lui-même !
Il fallait un cobaye à l’expérience, ce fut Faust. Il fallait un public au théâtre…
Mais maintenant ça suffit ! Ces histoires sans queue ni tête vous ont assez fait perdre votre temps. Revenons à des choses plus sérieuses. Commençons par fermer le théâtre, on y verra plus clair.

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