mercredi 19 novembre 2008

La presse en a parlé

L'info n'est guère fraiche, puisqu'elle remonte au mardi 27 mai 2008... Paru dans Presse-Océan, cet article annonçait les spectacles que nous avons joués en fin de saison dernière. Mais comme on les reprend cette année, ça peut toujours être utile !

La Baule : théâtre tous azimuts dès ce soir avec les ateliers de Djakeli
Alexis Djakeli présentera les créations sur lesquelles il a travaillé pendant ses ateliers qui réunissent dix-huit femmes et cinq hommes, tous amateurs.

Farce, drame, comédie : le metteur en scène Alexis Djakeli dégaine dans tous les sens à compter de ce soir à la MJC de La Baule. Son atelier Presto Andante présente trois nouvelles créations.

Alexis Djakeli est un metteur en scène professionnel dont la réputation dans la Presqu'ile n'est plus à faire. Employé à la Maison des jeunes et de la culture, il présente les créations sur lesquelles il a travaillé pendant ses ateliers qui réunissent dix-huit femmes et cinq hommes, tous amateurs. Séparés en trois groupes, ils ont tout donné dans ces adaptations de Rhinocéros d'Eugène Ionesco, Woyzeck de Georg Büchner et Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. Cette dernière œuvre est traitée à la manière d'une farce. Quant à Rhinocéros, le metteur en scène mentionne juste que « pour cette pièce, les spectateurs ne sont pas dans les gradins et les comédiens ne sont pas sur la scène... ».
La troupe de l'atelier Spoutnik de Nantes, qui mélange des comédiens professionnels et amateurs, et également dirigée par Alexis Djakeli présentera Avant la répétition... !, une farce d'après Richard III de William Shakespeare.
Engagement
En quelques années de direction des ateliers théâtre de la MJC, Alexis Djakeli s'est taillé une réputation de stakhanoviste de la mise en scène. A chaque rentrée, ce n'est pas un mais trois spectacles qu'il met en chantier. Quant aux répétitions, elles emmènent parfois les comédiens au milieu de la nuit. Non, le théâtre n'est pas un loisir à travailler en dilettante pour celui qui fut le directeur du théâtre national de Tbilissi. Il demande un engagement important aux comédiens et, il l'admet, « parfois, il y a des disputes ».
Les comédiens de Presto Andante sont amateurs mais flirtent avec le niveau professionnel. Du reste, trois d'entre eux devraient être professionnalisés sous peu. « En France on est pro quand on est intermittent. Moi ça ne me dit rien du tout. Pour moi, on est professionnel quand on a commencé à étudier le théâtre à 16 ans, qu'on a fait des études et obtenu un diplôme ».
Besoin de soutien
Exigeant, courant quatre pièces à la fois, Alexis Djakeli fait 70 heures de théâtre par semaine. Pourtant, ce bourreau de travail a ses limites et s'avoue un peu « découragé » en ce moment. «Professionnaliser des gens ça ne va pas être facile parce qu'on ne touche pas de subvention. On fait un gros boulot et là on a besoin d'aide ». Alexis Djakeli a déposé un projet de spectacle pour le Parc des Dryades, à la demande du maire. Il n'a pas encore obtenu de réponse.
M.C.

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